L’histoire de la Rôtisserie

Un peu d'histoire...

A l’aube de la rôtisserie, assouvir sa faim a toujours été la loi de tout ce qui vit à la période paléolithique.

A l’aube de la rôtisserie, assouvir sa faim a toujours été la loi de tout ce qui vit à la période paléolithique.
Au début, l’homme pratiquait la cueillette et le ramassage des végétaux, mais les cycles des saisons l’ont conduit à chasser et à se nourrir de viandes crues.
On peut penser qu’après un incendie gigantesque causé par un orage ou une éruption volcanique, il n’y eut ni fruit ni gibier, mais une masse de petits animaux cuits à point.
Notre ancêtre s’en nourrit…et trouva ça bon.

La cuisson était née.

Il ne restait qu’à domestiquer le feu…enfiler un quartier de viande sur une tige de bois et la tourner devant des braises.

La rôtisserie était née.

Pour comprendre la diversité des métiers utilisant et tirant profit de la rôtisserie, il est nécessaire d’en observer l’évolution, qui est le reflet de celle de notre société.

La viande n’a été consommée au cours des siècles qu’avec parcimonie, son prix, cher, n’étant accessible qu’aux classes privilégiées.

  • Avant 1914

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    et un peu après, l’ouvrier allait gagner son pain. A partir du front populaire, il allait gagner son bifteck…et jusqu’aux années cinquante, le poulet trônait par excellence sur les tables des repas du dimanche.

  • Sous Napoléon III

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    il y a cent cinquante ans, une vingtaine de rôtisseurs installés à Paris y fournissaient la bonne société en province, les broches étaient installées dans les châteaux et les grandes demeures bourgeoises à domesticité importante, ainsi que dans les hostelleries de haut niveau.

    Les cheminées paysannes étaient utilisées pour cuire la soupe dans un chaudron en fonte…La viande étant rare et le droit de chasse inexistant jusqu'à la révolution.

  • Après 1918,

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    en dépit des progrès sociaux et de la prolifération des restaurants, tant grandes cartes que populaires, la rôtisserie n’a pas effectué de percée significative.

  • Avant 1950

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    la France ne comptait qu’une soixantaine de restaurateurs rôtisseurs. Les anglo-saxons n’utilisant pas ce mode de cuisson, les autres se répartissaient autour de la Méditerranée en majorité.

La rôtisserie y trouve une place de choix et de qualité.

Aujourd’hui, chefs de grande cuisine, rôtisseurs en magasin, forains, supermarchés, bouchers, traiteurs, restaurateurs classiques, de fast-food, de libre-service, volaillers traditionnels, tous rôtissent, chacun à sa façon, selon sa clientèle et son intérêt.

L’ensemble de ces métiers de bouche profitent du spectacle attractif et vendeur ainsi que ses qualités gastronomiques de la cuisson à la rôtisserie qui convie tous les sens.

La vue, par la beauté des flammes.

L’odorat, par les senteurs qui s’exaltent.

L’ouïe, par le joyeux crépitement de la cuisson.

Le goût, par les belles viandes, gibiers, volailles, crustacés et poisson qu’elle prépare.